Tout n’est pas rose à Mayotte A force de voir les photos de plage, on pourrait croire que tout est rose à Mayotte. Il est possible avec un revenu métropolitain très amélioré grâce à la prime de passer à coté de la réalité mahoraise mais celle-ci n’est pas facile. L’île ne produit rien, n’a pas de tourisme et les seuls revenus proviennent de l’emploi public, des aides sociales et de tout ce qui peut en découler. En bref c’est la très grande misère qui prédomine. Juste un premier exemple sur l’habitat mais je ferai plusieurs pages sur des thèmes, moins porteurs que les loisirs et la plage, mais aussi présents.
L’habitat, très courant, c’est le bidonville et les favelas de Koungou n’ont rien à envier à celles de Rio. (pas d’eau, pas d’électricité).
Le stade deux du logement, la case en tôle, avec l’électricité (paiement par carte prépayée comme les téléphones portables) et la parabole qui l’accompagne. Je vous laisse imaginer l’été à midi lorsqu’il fait 30° à l’ombre.
Le stade trois, la maison en parpaing avec tout le confort, peinte au stade ultime des finitions.
Mais même ces îlots de richesse sont souvent dans des rues sans assainissement et très sales. Car, les préoccupations environnementales sont des problèmes de riche.
Le mahorais jette tout par la fenêtre, de sa maison ou de sa voiture, et la collecte laisse à désirer (on ne parle pas de recyclage, ni d’incinérateur d’ailleurs,
juste des décharges à ciel ouvert).